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Migration de retour: trafic et traite des migrants ivoiriens le long de la route Mediterranéenne centrale et occidentale

Migration de retour: trafic et traite des migrants ivoiriens le long de la route Mediterranéenne centrale et occidentale
Type
Étude
Pays
Côte d’Ivoire
Région
Afrique centrale et de l’Ouest
Organisation
Organisation Internationale pour les Migrations
Année
2021

Cette étude consacrée au trafic et à la traite des migrants ivoiriens de retour le long de la route méditerranéenne centrale et occidentale a été rendue possible grâce aux données collectées et analysées dans le cadre de l’Initiative Conjointe Union Européenne (UE) – Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour la protection et la réintégration des migrants en Côte d’Ivoire, mise en oeuvre en étroite collaboration avec le Gouvernement de Côte d’Ivoire.

Ce projet a pour objectif d’aider des migrants ivoiriens bloqués le long de la route méditerranéenne centrale à rentrer de manière volontaire en Côte d’Ivoire et à leur proposer la meilleure assistance possible en fonction de leur vulnérabilité à travers les volets suivants : 

  • Aide au retour volontaire dans le pays d’origine (par voie aérienne ou terrestre) ;
  • Assistance à l’arrivée : pécule d’appui à la réinsertion, hébergement temporaire et appui d’urgence si nécessaire, mise en contact avec les familles, assistance médicale de base disponible jusqu’à 30 jours après le retour ;
  • Assistance supplémentaire non-automatique dépendante de la vulnérabilité et de la motivation du bénéficiaire : appui au logement, scolarisation, assistance médicale prolongée, assistance psychosociale/psychologique, retracement familial, médiation familiale, appui alimentaire/en biens de première nécessité, formation, soutien à la mise en place d’une Activité Génératrice de Revenus (AGR).

Cette étude est envisagée comme une « recherche action », dans la mesure où elle ambitionne de proposer des clés de compréhension permettant aux gouvernements, agences humanitaires et organisations nationales d’avoir une meilleure analyse des tendances migratoires afin notamment d’améliorer leurs réponses et de les intégrer à une politique migratoire plus globale. Elle est envisagée comme une étude pilote qui pourra être répliquée dans d’autres pays visant à montrer la nécessité de prendre en compte de manière spécifique la question du trafic illicite et de la traite des migrants ivoiriens de retour auprès d’agences humanitaires et de développement mais aussi de potentiels bailleurs de fonds sensibilisés sur ces questions. Les données recueillies ainsi que leur analyse pourraient également fournir des informations pertinentes aux missions des pays de transit et/ou de destination (exemples : Libye, Tunisie, Maroc ou Algérie) afin d’améliorer l’assistance apportée aux migrants notamment en matière de protection.