Le premier épisode de Migr’histoires explore le monde imaginaire de l’espoir et des attentes, formant une partie essentielle de la compréhension de la migration. Alibeta, un troubadour et un artiste aux multiples talents va nous guider dans ce voyage. Il explique comment le « Saaraba » ou le concept imaginaire de paradis s’est déplacé au fil des ans de chez lui à ailleurs. En utilisant son film, ses expériences personnelles et les témoignages de membres de sa famille comme lignes directrices, il expliquera comment nous pouvons travailler pour déplacer cette utopie en renouant avec nos propres valeurs.
Podcast
EXPLORER LA RÉINTÉGRATION : DIALOGUES SUR LE BIEN-ÊTRE DES MIGRANTS DE RETOUR
Cette série de podcasts a été produite par le Pôle de Gestion des Connaissances UE-OIM, mis en œuvre par l'OIM et financé par l'Union européenne de 2017 à 2022. La série explore les principaux aspects, opportunités et défis des parcours de réintégration des migrants de retour. En favorisant le dialogue entre les parties prenantes et les praticiens, les épisodes non seulement partagent les bonnes pratiques des programmes de retour et de réintégration, mais encouragent également l'attention sur la protection des droits des migrants et sur les avantages de renforcer l'appropriation des communautés d'origine et des gouvernements sur ces sujets.
Les épisodes ont été produits avec le soutien financier de l'Union européenne. Les opinions exprimées ici sont celles des orateurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l'Union européenne.
MIGR'HISTOIRES
Migr’histoires explore la diversité des imaginaires liés à la migration à travers la narration et le récit. Qu’est-ce qui motive les jeunes à partir ? A quitter leur quotidien ainsi que tous ceux qu'ils connaissent pour s'installer dans un autre pays et tout recommencer? Au cours des dernières années, de nombreux jeunes africains ont choisi cette voie souvent périlleuse. Alors que les facteurs économiques tels que la pauvreté, le sous-développement et le manque d'emplois sont généralement mentionnés comme des facteurs d'incitation, d'autres motivations jouent aussi un rôle de premier plan. Migr’histoires s'adresse à des personnes apportant un éclairage nouveau sur la façon dont nous percevons la prise de décision en matière de migration. Chacun à sa manière, nos invités ont transformé leur histoire de migration personnelle en un engagement envers les jeunes vivant en Afrique de l’Ouest aujourd'hui.
Une deuxième série de ce podcast a été réalisée en anglais et est disponible ici.
Ce podcast est produit par l’Organisation Internationale pour les Migrations, musique et le montage par www.jaymdel.com.
Dans ce deuxième épisode, nous parlerons de football. Notre invité Insa Diagne a quitté sa ville natale du nord du Sénégal dans les années 80 pour jouer professionnellement en Flandre, en Belgique. À seulement 17 ans, il a expérimenté personnellement comment la recherche constante de nouveaux talents africains a créé un flux de jeunes ouest-africains voyageant vers l’Europe. Confronté à la perception actuelle d’un footballeur professionnel et à l’évolution des perceptions de son entourage sur ses propres talents, Insa a décidé d’agir. Il a développé un modèle d’utilisation du sport comme vecteur de changement social. Grâce à son association ASSCAN, il parvient à mettre la théorie en pratique en travaillant quotidiennement à changer les mentalités des jeunes de sa communauté.
Les images sont toutes autour de nous. Sur nos téléphones, les réseaux sociaux, les panneaux d’affichage, ou encore nos écrans d’ordinateurs portables. Elles définissent la façon dont nous voyons l’autre. Elles nous aident aussi à imaginer comment nos proches, loin de nous, vivent leur quotidien. Eva Diallo est une photographe suisse-sénégalaise née en 1996. Déjà enfant, elle a commencé à capturer la vie des membres de sa famille au Sénégal à travers l’objectif de son appareil photo.
Dans ce podcast, Eva explore également les valeurs et les concepts imaginaires à l’œuvre au sein de la communauté peule qu’elle appelle la sienne. Concernant la migration, elle essaie d’en saisir une vue d’ensemble. Donner vie aux sentiments d’appartenance, de fierté et de solidarité est tout aussi important que la simple recherche d’une vie meilleure.
En 2019, la NBA a posé le pied sur le sol africain, bien décidée à lancer la première Ligue de Basketball en dehors du continent américain. C’est ainsi que Jean Luc Agboyibo est arrivé à Dakar, au Sénégal, comme l’un des leaders du développement de la BAL (Basketball Africa League). Le jeu a toujours été un élément essentiel de sa vie, depuis son enfance au Togo jusqu’à aujourd’hui. Une fois certain de son ambition de devenir joueur professionnel, il se rend rapidement compte des potentialités du basket-ball et de ce dont il pourrait accomplir.
En s’appuyant sur son propre projet Milédou (se traduisant par « On est ensemble »), Jean Luc engage une réflexion sur le potentiel du sport comme outil permettant aux jeunes de retrouver confiance et sentiment d’appartenance. Ces deux aspects sont essentiels afin de permettre aux jeunes de créer des opportunités chez eux. Enfin, Jean Luc partage son opinion sur le rôle que des membres privilégiés de la diaspora, comme lui, devraient ou pourraient jouer dans l’accompagnement des jeunes.
La différence majeure entre le développement et l’autoréalisation est que le premier revient à reprendre des formules et des ingrédients déjà connus des autres, tandis que la seconde signifie partir complètement de zéro. Cette philosophie est justement au cœur de tout ce que Mamadou Dia entreprend. En effet, la seule façon de produire du sens est de partir de ce qui existe déjà pour ensuite créer soi-même. Mamadou Dia a décidé de construire sa propre réalité, au sens littéral du terme. Après avoir traversé l’océan, passé des années à vivre en tant que migrant irrégulier en Espagne, écrit un livre (3052), et réussi à le publier de manière indépendante, il est finalement arrivé à la conclusion que son El Dorado était chez lui, au Sénégal. À Gandiol – un village de pêcheurs au nord du Sénégal – il a commencé à poser les bases de ce qui est aujourd’hui l’épicentre de la culture, de l’éducation et de l’optimisme.
Se construire ou se reconstruire dans un autre pays que le sien fait rêver mais qu'en est-il vraiment en réalité ? Comment s'intégrer dans un pays qui n'est pas le sien et comment réagir lorsque l'appel des racines se fait ressentir ? Souadou Niang revient sur ses premières années de vie aux Etats-Unis puis enfin sur les décisions de son retour au Sénégal son pays natal.
Artiste sénégalaise née à Thiaroye-sur-mer au Sénégal, Selbe Diouf plus connue sous le nom de Sister LB rappe tout haut ce que son coeur pense tout bas. Activiste féministe revendiquée, Selbe se bat pour porter toutes les voix de celles que l’on n’entend pas. A travers son morceau “Ji Gën” qui signifie femme en wolof, elle rend hommage à toutes celles qui luttent dans l’ombre et le silence. Ces femmes fortes qui ne laissent jamais rien présager et qui pourtant portent parfois toutes les souffrances du monde.
En direct d’Abidjan, nous partons aujourd’hui à la rencontre de la chanteuse Jahelle Bonee. Destinée à une carrière d’avocate à l’international, Jahelle a finalement décidé de suivre son propre chemin, ici en Côte d’Ivoire. De l’afro soul, au jazz en passant par le hip-hop, ses inspirations musicales viennent d’ici mais aussi d’ailleurs. Cet ailleurs qui de temps à autres l’appelle. Cet ailleurs qui réveille en elle cette envie de tout plaquer pour s’évader vers la terre de ses artistes préférés. Mais pour le moment Jahelle préfère se concentrer sur sa carrière en Côte d’Ivoire pour fusionner avec les siens, avant d’aller plus loin. Parce que ce pays c’est le sien. Celui qui l’a vu naître, celui qui l’a vue grandir, et celui qui la verra peut-être un jour partir. Mais finalement, que signifie vraiment le mot partir ?
De retour chez elle à Abidjan en Côte d’Ivoire, après plusieurs années partagées entre Montréal et Paris, Paule-Marie Assandre fait partie de ces femmes que l’on aime écouter. Ces femmes inspirantes et authentiques porteuses de messages qui laissent une trace partout où elles passent. De la résilience à l’émancipation, Paule-Marie puise dans son expérience personnelle pour transmettre la lumière à toutes ces femmes qu’elle accompagne au quotidien grâce à « Body Acceptance », son programme de développement personnel 100% féminin.
En wolof, langue officielle du Sénégal, Thiat signifie la plus petite, la cadette. C’est ainsi que Mirema Diamanka fut rebaptisée par son professeur des Beaux-Arts alors qu’elle ne se doutait pas encore que ce surnom la suivrait encore bien longtemps. Au fil de ses rencontres, Thiat tombe amoureuse d’un art qui lui est encore inconnu : le graffiti ! A travers sa nouvelle passion, cette artiste en herbe s’adresse à son peuple avec conviction en laissant sur les murs ses empreintes colorées, toujours entourée de son collectif, le RBS Crew. Poètes, musiciens ou chanteurs, les griots d’Afrique étaient à l’époque reconnus pour chanter les louanges des hommes libres. Aujourd’hui, les yeux remplis d’espoir, Thiat se définie comme une griotte des temps modernes.